jeudi 24 avril 2008

Ré-quiem

Utilisez cette vidéo sur votre blog, myspace, facebook, etc ...
C'est facile ! Copiez / collez le code ci-dessous dans votre blog / site afin d'y insérer la vidéo :

mercredi 23 avril 2008

pêche à pieds 1900

Utilisez cette vidéo sur votre blog, myspace, facebook, etc ...
C'est facile ! Copiez / collez le code ci-dessous dans votre blog / site afin d'y insérer la vidéo :

40 ans Maylis

Les petites misères de Maylis débutent pour ses quarante ans, la suite est pour bientôt ?

mardi 15 avril 2008

diapo thaï 1

"Tkhop khoun khrap, sa wat di khrap,"
CARNETS de "Voyage en Thaïlande"
en 8 séries de diapos et commentaires


18 Janvier 2005:

Nous sommes prêts pour le grand départ de l'Avenue des Crapaudières, direction le train de quatorze heures quarante huit, deux places fenêtres, à côté d'un couple qui part pour la Martinique, ils habitent l'île de Ré, aux grenettes, et connaissent bien la Thaïlande. En gare de Niort, une de nos places à était vendue en double à une autre personne, même la SNCF fait du surbooking, pas content, il vas ailleurs. Arrivée à Montparnasse, nous reconnaissons à peine la route qui mène chez les Houdart, tout est construit, accueil par Audrey qui nous fait un thé, et repas le soir préparé par Marie-Jeanne, très bon et très copieux son curry, nous en profitons pour regarder quelques photos.

19 Janvier 2005:

Réveil tranquille à dix heures et petit déjeuner face à la tour Eiffel, à onze heures trente nous prenons la direction de la place des Vosges pour une visite du lieu, repas rue des Rosiers, surtout cachère, et retour à pieds par l'île de la Cité et les quartiers Saint Michel, Saint Germain, bus rue de Rennes, un dernier petit thé et départ en navette Air France avec un peu d'avance car il y a d'énormes bouchons suite aux grèves des transports, pour l'aéroport de Roissy Charles De Gaule, enregistrement, attente d'embarquement et décollage à vingt trois heures quarante cinq précise. Minuit, repas complet servis par les hôtesses de l'air,plus des petits cadeaux, masques pour dormir, écouteurs pour visionner divers programmes sur un petit écran de télévision fixé à l'arrière des sièges, et boule quiess. Nous regardons le film, "la petite brodeuse", et tentative de sommeil, mais le bruit de l'avion, les sièges serrés, les turbulences au-dessus de Constantinople, puis ensuite au-dessus de l'Inde, je n'est pas fermé l'oeil du voyage, ou un seul à la fois. Après onze heures de vol et le décalage horaire, il est déjà seize heures quarante cinq à Bangkok pour l'atterrissage. Le temps de passer la douane, un avion chinois gros porteur arrive sur cet entre fait et c'est la cohue pour récupérer nos valises. Annie s'impatiente et piétine à nous attendre après la zone "rien à déclarer", elle nous aperçois enfin de loin, "Hello", nous sommes le vingt Janvier deux milles cinq cents quarante huit, ici, et Pat and Maf ont les pieds sur la terre Thaïlandaise. Vite en zone de départ pour éviter la cohue de la zone d'arrivée, et avoir rapidement un taxi-Meter en direction de Bangkok. Impressionnant la grandeur de la ville, de la mégapole de dix millions d'habitants, de la pollution autant visuelle que de l'air, arrivée chez Annie et Jock, après près d'une heure dans ce flux, au 1/4 Soi Attakavee 1, Soi 26 Sukhumvit Road, ouverture des valises et visite de la maison musée, sortie des cadeaux, c'est Noël. Départ en moto-taxi sur Sukhuvit Road, l'aventure commence, par des massages de pieds, dur dur, cha cha, trois quart d'heure de souffrances, et restaurant Thaï, pas trop épicé, "phet nit noï", pour nous mettre dans l'ambiance progressivement, au fait ma masseuse cherche un nouveau mari, car le sien comme tout bon Thaï, il a mis la poudre d'escampette.

21 Janvier 2548:

Petit déjeuner avec du jus de betterave aromatisé au gingembre, arrivée de "Bing", notre chauffeur pour deux jours, en Mercédès, des années cinquante, pour nous accompagner en direction du sud de la Thaïlande. A petchaburi, nous mangeons une soupe de poisson et nous visitons le Temple de Phra Ratchanivet, palais du Roi Rama 4, avec mobilier en teck, en mauvais style Anglais, et nous avons la chance de voir des danses traditionnelles Thaïs par un groupe folklorique mi-hommes. Le temple est situé sur une colline avec des pentes abruptes et parsemées de Bougainvillées multicolores et de Frangipaniers en fleurs, donnant une odeur sucrée très agréable malgré la chaleur montante d'un soleil de plomb. Nous admirons les transitions de couleurs entre les murs blancs et les toits bariolés, surveillés par une myriade de petits singes aux aguets de la moindre nourriture. Pour les amateurs de Temples, Phetburi, comme l'appelle les Thaïs,"la bouddhiste", est un vrai bonheur, cette petite ville, a mi-chemin entre Bangkok et Hua Hin, ne compte pas moins d'une vingtaine de "Wat", éparpillés dans son agglomération. Passage à la banque à Pramburi, pour faire le plein de Baths, afin de mettre quelques noisettes dans le "Tiki", organisé par Annie pour un tronc commun des dépenses. Arrivée en fin d'après-midi au "Dolphin Baie Resort", où nous devons passer la nuit, ballade sur la plage de sable fin sous les cocotiers, en ramassant quelques coquillages bizarroïdes, et plongeons bienfaisant dans la piscine. Repas du soir au bord de la mer de Chine, Thaï, un peu épicé,il faut s'y faire, surtout la salade de noix de cajou qui nous anesthésie la bouche jusqu'aux oreilles, dodo, bungalow, bercé par les vagues.

diapo thaï 2

22 Janvier 2548:

Fruits et café face à la mer pour bien démarrer la journée, le golfe de Siam brille de tout ses éclats d'un soleil levant à peine filtré par l'ombre des cocotiers. Bing vient nous chercher, il a dormi dans un petit hôtel juste à coté, sûrement encore moins cher que le "Dolphin Baie", et nous prenons la direction du park national,"Sam Roi Yot", pour la visite d'une grotte. Annie fait prendre les chemins forestiers à bing pour éviter le péage de l'entrée pour les non ressortissants Thaïlandais, et nous voilà à escalader une montagne au milieu de la forêt tropicale, à pieds, en slalomant entre les lianes, après avoir transpirés et soufflés, la surprise est grandiose, une immense caverne, ouverte par endroit sur un ciel azur, où nous arrivons pile à l'heure pour qu'un rayon de soleil éclaire un petit Temple, dans une atmosphère décalée, écrasé par d'impressionnantes stalactites humides, et entouré par une multitude de plantes poisons. Retour avec une petite pirogue à moteur pour éviter de repasser par la forêt, Bing se fait tirer les oreilles par un garde forestier qui n'a pas eu son bakchich au passage, et en route pour Ranong, au Sud-Ouest de la Thaïlande. Je demande à Bling de me trouver un magasin où ils vendent des adaptateurs car je n'est pas pu me raser ni recharger mon portable, ici il n'y a que des prises plates. Arrêt à Chumphon pour cela et prendre un café, ça sent la station balnéaire, envahie de touristes occidentaux, donc pour nous, changement d'océan pour le golfe du Bengale en mer Andaman, à la frontière de la Birmanie. Après avoir pris possession du bungalow, nous mangeons quelques petites bananes grillées et c'est parti pour des séances de Hammam, de Sauna, de Spa bouillonnant, et pour couronner le tout, deux heures de massages Thaïs complets, de plus en plus dur, des pieds à la tête, au début je n'avais pas compris pourquoi ils m'amenait en pyjama de soie de l'autre coté de la rue, la chambre de torture était bien là, mais après qu'est-ce que l'on se sent bien, bon, un repas Thaï mérité et dodo, pas besoin d'être bercé.

23 Janvier 2548:

Petit déjeuner à l'américaine, avec bacon et oeufs sur le plat, un Bonze est dans la cours de la guest house pour faire son aumône du matin, les propriétaires lui remplissent sa gamelle de riz, crevettes, légumes et notre nouveau taxi arrive, un pick-up avec plein de Bouddhas sur le tableau de bord, pour nous amener au port de Ranong, au bateau faisant la liaison pour les îles. Chargement de toutes sortes de matériaux hétéroclites et d'un mélange de quelques touristes, comme nous, et de Thaïlandais en majorité. Embarquement pour deux heures de navigation à travers le port de pêche, haut en couleurs, les mangroves où apparaissent quelques villages flottants de gitans des mers Birmans, qui ont résistés au Tsunami, quelques îles qui ne figurent même pas sur ma carte, un arrêt à Kho Chang pour y déposer deux ou trois personnes et enfin "Kho Payam". A peine arrivé, il faut débarquer par une petite échelle biscornue, nous sommes propulsés sur des "motobylettes", à travers des petits chemins forestiers, en évitant les branches d'arbres, pour arriver à fond la caisse sur la plage de Coconuts, repas réparateur très Thaï et sieste du légionnaire sous la moustiquaire. Le Tsunami à fait un peu de dégâts ici, toutes les petites plantes du bord de la côte ont été brûlées par le sel, mais ils ont déjà commencés à replanter, par contre les grands arbres et les bungalows sur pilotis ont résistés. Balade le long de la plage pour récolter quelques morceaux de coraux, arrachés par les vagues, personne à l'horizon, nous avons l'impression d'être sur une île déserte, et plouf...., dans une eau chaude et bleutée pour nous seuls. Repas du soir sous les cocotiers, "Phet nit noï",(pas trop épicé), et envoi d'un E-mail à Réjane car il y a trois heures d'électricité le soir avec un groupe électrogène, pour l'avertir que les portables ne passent pas, et pour souhaiter un joyeux anniversaire à Gaëtan, ensuite, coucher très tôt pour récupérer des heures de sommeil en moins et du décalage horaire.

diapo thaï 3

24 janvier 2548:

je fais un tour matinal dans la mangrove pour voir si il y a des traces de dégâts du Tsunami, car c'est marée basse et prendre quelques photographies, effectivement, il reste des morceaux de bateau encastrés autour des racines, mais dans l'ensemble, c'est a peu prés propre. Je ne m'aventure pas très loin, seul, car le sol s'enfonce et il y a des traces bizarres que je ne connais pas. Un petit bain du matin dans une mer d'huile, bleue azur, grouillante de poissons multicolores, avant une dégustation de fruits frais, ananas, mangues, papayes, pastèques....Location de deux motos 125 cm3, il n'y a pas le choix, il n'y a que celles-là sur l'île, et départ sur la plage, Annie prend Françoise à l'arrière le temps que je m'habitue à passer les vitesses, car tout est inversé, levier à gauche, conduite à gauche et à fond la caisse par un petit chemin avec des ponts en rondins de bois, direction l'embarcadère, seul point sur l'île où les téléphones portables captent. Visite du seul Temple de l'île, sur pilotis, au dessus de l'eau, et discutions avec deux moines qui venaient de Bangkok et prenaient la vie du bon coté, "la cigarette c'est un médicament". J'achète un Sarong pour être plus à l'aise et faire couleur locale, et nous faisons le plein d'essence des motobylettes pour effectuer le tour de l'île, soit environ une vingtaine de kilomètres. Nous prenons un pot dans la Baie de Aow Kaokwaï qui est un peu plus rocheuse que la notre, cela doit être idéal pour la plongée, et retour le soir sous un beau coucher de soleil, il est très rapide ici, moins de deux minutes entre le moment où il touche la mer et sa disparition à l'horizon, allons manger à Coconuts Bungalows un bon poisson grillé.

25 Janvier 2548:

Aujourd'hui, la mer est un peu formée, c'est les grandes marées, les chiens se sont bagarrés cette nuit, après le petit déjeuner nous faisons une longue balade sur la plage, pendant qu'Annie fait quelques devoirs pour sa thèse d'ethnologie sur les Inuits. Repas du midi à Coconuts, nous commençons à nous habituer à la variété des plats et aux différents goûts proposés. Baignade, et départ direction le semblant de village en moto taxi, passage à la poste qui est aussi typique que nos bungalows, et achat de victuailles et boisson pour un tour de l'île en bateau, si l'on peu dire, pour admirer de nuit la pleine lune,(les danses nocturnes sur la plage ces soirs là, c'est pour les grosses stations touristiques en Thaïlande). Les premiers milles sont un peu houleux, donc Françoise préfère ne pas manger ses nouilles thaïs de peur d'appâter les poissons. Au passage du cap, la mer se calme et le voyage devient plus ranquille, trop tranquille, serrés comme des sardines dans de l'huile de vidange. Nous jetons l'ancre au large de notre baie pour une partie de pêche à la ligne, c'est pas violent, nous préférons laisser les autres faire, de toute façon il n'y a pas assez de place, et comme nous sommes cinq sur ce rafiot à loger sur cette baie, le Captain' est d'accord pour nous y déposer au lieu de nous faire faire le tour jusqu'à l'embarcadère et trouver un autre moyen de transport pour rentrer aux bungalows, à cette heure tardive. L'approche est calme, mais au moment de descendre, à quelques mètres de la grève, de grosses vagues viennent le faire tanguer dangereusement et nous avons de l'eau à hauteur de la poitrine, les sacs et les chaussures portés à bout de bras, nous accélérons de toutes nos jambes de peur qu'il y en est de plus grosses et que le bateau soit drossé sur nous. Ouf, enfin au sec sur la plage, nous regardons la barcasse souffrir de ne pouvoir repartir et après maintes tentatives infructueuses, dans un bruit rageur du moteur, cette fois c'est la bonne, il disparaît dans le noir de l'océan, mais pour nous surprise??? Il nous à laissé de l'autre coté du chenal de mangrove et bien sur, qui dit pleine lune, dit grande marée, qui dit minuit dit marée haute de préférence,( du moins dans l'île de Ré), panique à bord, où passer, près de la mer les vagues sont immenses par moment, vers l'intérieur de la mangrove, nous ne connaissons pas la profondeur, ni la nature du sol, si il y a des sables mouvants. Françoise s'accroche au bras d'Annie, elles ne sont pas rassurées, moi non plus, je marche sur une chose bizarre et sursaute, c'est simplement une branche d'arbre, que j'avais pris pour un crocodile, nous voilà partis à l'aventure avec un grand "A"; ( à la Graemme Allwritch) "Ils avaient de l'eau jusqu'à la ceinture, et ce vieux con disait d'avancer, ils avaient de l'eau jusqu'aux épaules, et ce vieux con disait d'avancer", et en plus voilà une nouvelle série de grosses vagues, leurs rapidités à fait que nos sacs sont trempés, nous les portons maintenant à bout de bras, appréhendant que les papiers, appareils photos, soient mouillés, et là, à chaque vague l'eau nous arrive jusqu'au cou et il reste plus de la moitié de la rivière à traverser. Le courant est de plus en plus fort, la peur s'empare de tous, faire demi-tour ou continuer, nous accélérons le pas, coûte que coûte il est trop tard pour renoncer, et c'est trempés jusqu'à la moelle des os que nous arrivons soulagés sur l'autre berge. Malgré l'éclairage de la lune, il fait trop sombre pour regarder l'état intérieur de nos sacs, et c'est d'un pas décidé, sans piper mot, que nous rejoignons nos bungalows. La lumière des torches à peine allumée, chacun s'affaire au constat, rien de grave, nos sacs étaient étanches, seul le journal qu'Annie avait acheté l'après-midi,"The Nation", a bu le bouillon, bonne nuit, que d'émotions, nous avons l'impression de revenir de loin, faire confiance à un Anglais, marin d'eau douce, soit disant connaissant l'île comme sa poche, sûrement une poche percée pleine d'oursins.

26 Janvier 2548:

Nous avons bien dormis malgré les émotions fortes de la nuit, bercés par le bruit des vagues, celle-là à l'air un peu plus grosse, non notre bungalow est encore au sec. Un petit mot d'Annie est sur notre terrasse," huit heures cinquante, je suis au petit déjeuner", je laisse dormir Françoise et la rejoint pour manger une salade de fruits. Françoise nous retrouve un peu plus tard avec son plat de nouilles Thaïs de la veille, donc café et tranches de baguettes et retour aux bungalows pour rincer à l'eau douce tout nos vêtements imbibés de sel. Repas thaï et baignade avant d'aller faire un tour à pied au salon de massage local, en pleine forêt. Françoise et Annie se font masser les pieds et moi comme j'ai des ampoules, pour changer, le dos et la tête en plein air, sur le bord du chemin, sous les arbres à noix de cajou. Nous mangeons un dessert gluant enrobé d'une feuille de bananier et buvons de la noix de coco fraîche. Soirée barbecue, poisson du coin péché du jour, grillé, avant d'aller se coucher très tôt, toujours bercés par la musique des vagues en espérant qu'il n'y en est pas une beaucoup plus grosse que les autres, et de temps en temps par quelques aboiements de chien de plage.

diapo thaï 4

27 Janvier 2548:

Réveil très tôt, douche et petit déjeuner, nous fermons nos sacs et départ de Coconuts Bungalows après avoir payé l'addition, pas trop salée, le coût de la vie est vraiment très bas en thaïlande, surtout dans ces endroits pas trop touristiques, et direction l'embarcadère en moto taxi pour deux heures de navigation entre les îles et les mangroves pour rejoindre Ranong. Là, notre chauffeur nous attend avec son pick-up, comme promis au départ et nous amène faire quelques courses au marché et du change à la banque. Nous prenons la direction du sud, mais au lieu de se diriger vers la route la plus courte, passant près de Kao Lak, il fait un détour par la côte Est, disant qu'il y a beaucoup moins de circulation, mais nous pensons après discutions qu'il ne voulait pas rouler sur les esprits des morts du Tsunami. Cela nous fait voir des champs de caféiers et de papayers, nous nous arrêtons pour manger une petite soupe sur le bord du chemin et achetons des fruits et légumes avant de reprendre la route en direction de Kao Sok où nous avons rendez-vous avec Jock. Il est là, juste devant nous, arrivé il y a quelques minutes de son escapade en Inde, c'est les accolades à l'américaine et les embrassades à la Française, Jock ayant pris conseil auparavant pour cela auprès d'Annie. Embarquement sur une petite pirogue a moteur pour une trentaine de kilomètres sur un lac où les montagnes viennent tomber à pic dans l'eau laissant à peine la place à la forêt vierge, très dense; aussi jolie que la Baie d'Halong avec les touristes en moins, sauf nous bien entendu. Fin du premier lac., nous descendons de la pirogue, il y en a une deuxième, pour la rejoindre il faut grimper la montagne à l'intérieur de la forêt tropicale où les cris d'animaux sont étourdissants et nous redescendons vers un embarcadère de fortune où un radeau de bambou nous attend. Il faut bien mettre les sacs au milieu pour éviter qu'ils prennent l'eau et nouveau départ à petite vitesse pour le centre du lac où nous découvrons un village de huttes flottantes adossées a une berge luxuriante. A peine les présentations faites et les affaires déposées, nous plongeons dans le lac, c'est agréable après tout ce périple, et nous barbotons jusqu'à l'heure du repas, poissons du lac séchés et soupe de nouilles pimentée. Des lampes à pétrole ont étaient allumées, c'est la seule source de lumière car il fait nuit noire, la lune est cachée derrière les montagnes et c'est assez périlleux de marcher dans le dédale des cabanes, sur des bambous rapiécés, ici plus le bruit des vagues pour nous bercer, mais le vrombissement de la faune sauvage qu'on imagine grouillante par l'intensité des sons.

28 Janvier 2548:

Le réveil se fait doucement avec quelques cris de Gibbons, entrecoupés par le bruit d'un radeau à moteur et d'un peu de musique Thaï, j'entends un gros plouf..., c'est Annie qui se réveille en plongeant dans le lac. Dès les premiers rayons de soleil, il y a un ronronnement au dessus de nos têtes, ce sont des abeilles qui viennent se désaltérer sur les feuilles de bambous des toits de nos cases, ce n'est pas le tout mais j'ai faim. Aussitôt le petit déjeuner avalé, et passé aux tinettes, très propres, à l'écart des habitations sur la terre ferme, à la limite de la jungle, installation presque à la turque, avec bassine d'eau pour l'évacuation, et c'est le plongeon dans le lac avec Annie pour une traversée à la nage, jusqu'à une grotte de l'autre coté. Elle me dit qu'il n'y a que quatre cents mètres, mais je pense que j'ai fait beaucoup plus de brasses, à force de faire du sport devant mon écran d'ordinateur, je manque d'entraînement, le retour est un peu dur, j'ai les bras en compote. Jock, lui vient juste de se lever, car il récupère de son séjour au Temple du Kamassoutra et se lance aussitôt au montage d'un kayac qu'il a acheté d'occasion à coté de Phuket suite aux dégâts du Tsunami. Il en a besoin dans quelques jours pour son prochain trekking au Cambodge et appréhende d'avoir beaucoup de réparations à effectuer. Comme tout c'est bien passé pour le kayac, nous voilà partis pour l'après-midi, cours de maniement par le professeur Jock, et grand tour dans les klongs en écoutant la forêt vierge.

29 Janvier 2548:

La nuit résonne encore du chant des grenouilles et ce matin départ en kayac pour aller visiter une grotte dans la montagne de l'autre coté du lac. Nous grimpons jusqu'à l'entrée de la cavité en ayant pris soins de bien attacher nos montures et pénétrons à l'intérieur sur environ deux cents mètres, jonchés de stalagmites et de stalactites, c'est un spectacle à chaque pas. En repartant, nous longeons des falaises abruptes et apercevons un groupe de singes juste devant nous, dégustant quelques fruits sauvages. C'est donc l'heure de rentrer pour le repas traditionnel, j'ai essayé de goûter des bambous cuisinés à leur manière, comme dit Jock, "ça a un goût d'égout", et il n'a pas tord, on a l'impression que ça a macéré dans une fosse septique. Après-midi, petite sieste car il fait trop chaud et comme le siège de mon kayac était inconfortable, j'ai les reins ankylosés. Nous en profitons pour écrire une dizaine de cartes postales que nous posterons à notre passage à Bangkok car ici elles ne seraient pas sures d'arriver à destination avant la saint Glin-glin.

30 Janvier 2548:

La nuit a était très bruyante, cette fois-ci, ce n'était pas les animaux de la forêt, mais un groupe de Thaïlandais en goguette qui pintaient du whisky soda, et réveil dès cinq heures du matin par le bruit des moteurs des radeaux qui allaient chercher les touristes du dimanche pour une balade sur le lac, on ne vas pas garder tout le temps ce paradis pour nous tout seul quand même. Annie, ne voyant plus les chats qu'il y avait lors de son dernier passage à demandée où ils étaient passés, on lui a répondu qu'ils avaient été mangés par les serpents, nous nous sommes regardés, ça on ne vas pas le dire à Françoise de suite pour ne pas la terroriser. Après le petit déjeuner, oeufs sur le plat et fruits, Jock me propose de faire un tour avec son kayac, c'est une "Roll Rolls", on est bien assis, nous en profitons pour prendre des photos sur tout les angles et en plus nous avons la chance de voir des groupes de singes dans tout les klongs où nous pénétrons, le temps ne nous dure pas, bien que la communication soit réduite à sa plus simple expression, je ne parle pas Anglais, il ne parle pas Français, mais on se débrouille et retour juste au moment de l'heure du repas. Ensuite, lecture à l'ombre et baignade, Jock plis son kayac et nous faisons nos sacs, chargement des affaires sur le radeau de bambous, une dernière petite photo avec le "Phare de Ré" dans les mains et c'est le départ, dix minutes les pieds à moitié dans l'eau, grimpette par le petit sentier dans la jungle pendant une bonne demi-heure avec les sacs sur le dos et une chaleur torride, une heure de jonque arrosés par les vagues sous un beau soleil rouge et trois quart d'heure à l'arrière d'un pick-up pour arriver à la gare de Surat Thani. Nous mettons nos affaires en consigne et allons manger une soupe Thaï en ville avant de prendre le train de nuit couchette pour Bangkok.

lundi 14 avril 2008

diapo thaï 5

31 Janvier 2548:

Le train arrive tout doucement dans la mégapole, le long des voies s'agglutinent des bidonvilles à perte de vue, il s'arrête à toutes les intersections pour laisser passer le flux des motos, voitures et "Tuck-Tuck". Arrivé en gare avec une demi-heure de retard, nous prenons deux taxis "Metter" car il nous faut pas mal de place pour loger le kayac à Jock et il ont des coffres de voiture diminués par la place de leur bonbonne de gaz. Une bonne douche chez Annie et Jock et nous voilà repartis avec le métro aérien en direction du fleuve Mae nam chao phraya avec un seul changement, bateau-taxi pour un appontement au plus près du "Grand Palace", "Wat Pra Keo", mais ils ne veulent pas s'arrêter là, nous en sommes quitte pour marcher un peu le long des vendeurs de dentiers usagés et de figurines de Bouddhas. Arrivée à l'angle du Temple, un Thaï essais de nous faire croire qu'a cette heure, celui-ci est fermé et qu'il peut nous amener en "Tuck-Tuck" manger à un restaurant en attendant; Nous n'en tenons pas compte, et cela c'est avéré faux car le "Wat" était bien ouvert, par contre, dès l'entrée, des gardiennes demandent à Françoise de mettre des chaussettes et des chaussures fermées, une première personne sort les chaussettes, fait payer quinze baths et demande cent baths de plus sans l'inscrire sur la facture, nous ne comprenons pas le pourquoi du comment et elle reprend les chaussettes et nous envoie à sa collègue. Nous avons beau nous expliquer qu'on a déjà donné quinze baths, il faut repayer et les cent baths en fait, c'était la caution pour les chaussures, Françoise se tétanise, elle vient de se faire rouler de quinze baths, presque à faire demi-tour sans visiter le Temple, mais après un temps de contemplation, nous prenons la direction du guichet pour payer et rentrer à l'intérieur, où beaucoup de personnes ont les pieds nus et des chaussures ouvertes. A part ce petit désagrément, la visite est un émerveillement, autant pour les différents styles d'architectures que par les jeux des couleurs et la richesse qui s'en dégage, on l'appelle quelquefois Temple du Bouddha d'émeraude, c'est un des plus anciens de Bangkok. A la sortie, je mange des nouilles sautées sur un petit marché,Françoise à eu l'appétit coupé, elle ne prend que des fruits et, bateau, métro, avec arrêt à "Carrefour", pour quelques courses et retour à la maison où il a la fille de Pierrot le Chinois,(amis de l'île de Ré), Mélanie avec son copain khalil qui est venue à Bangkok pour se faire confectionner une robe de mariée en soie. Repas à la française, fêta, pâtes aux encornets et fromage de chèvre, via La Rochelle, transport hors de soute, dans des boites de chocolat en poudre, dans le bagage à main, pour éviter la sur congélation.

diapo thaï 6

01 Février 2548:

Café au lait, lait au café, tartines beurre confiture à tremper dedans, les bonnes habitudes reviennent au galop, ensuite moto-taxi, métro aérien pour visiter la maison de Jim Thomson, un américain qui avait du goût, architecte de métier, mais ayant travaillé en Thaïlande pour la CIA lors de la guerre de 39-45, pour empêcher les japonais de s'implanter dans cette zone. Il a récupéré des reliques historiques, un peu comme Pierre Loti, ainsi que diverses maisons traditionnelles en bois de teck, qu'il a fait remonter à sa manière en une seule, le long d'un klong, en plein Bangkok. C'est un havre de paix, on y mange très bien et il y a un très beau musée sur le travail de la soie, nous avons eu le droit en plus à une guide parlant le Français. Ensuite, passage dans un grand magasin,"MBK", c'est sur plein d'étages, des milliers de boutiques dans tout les sens, où il y a beaucoup de marques? ou de contrefaçons, des bijoux, des montres, de la soie, du toc, et encore du toc, c'est tellement immense que nous avons du mal à trouver une sortie correspondante à notre station de métro, "National Stadium", pour reprendre la direction de chez Annie et Jock, sauter sous la douche et préparer nos sacs une nouvelle fois pour une virée dans le nord-est de la Thaïlande. Avant de prendre le train pour Nong Khaï, nous allons manger avec Annie et Jock et un de leur ami Canadien dans un restaurant Libanais pour faire simple, et Annie nous accompagne ensuite en taxi "Meter" jusqu'à la gare de Bangkok. Nous attendons plus d'une demi-heure avant que le train daigne partir, pourtant dans la version 2005 du "petit Futé", ils disent qu'en Thaïlande qu'ils sont toujours à l'heure. Enfin le départ, j'ai une couchette juste au-dessus de Françoise, ça secoue, ça grince mais j'arrise à fermer les yeux, après avoir avalé une bonne partie du livre de Xavier Cantat sur le procès de son frère,"méfaits divers", et grâce au masque de zorro car il y a un néon juste au dessus de ma tête.

2 Février 2548:

Il est treize heures trente, nous sommes toujours dans le train, plus de cinq heures de retard, nous avons mis onze heures pour faire Paris-Bangkok et nous mettons quinze heures pour faire Bangkok-Nong Khaï, éloignées seulement de cinq cents kilomètres au lieu de neuf milles, et sans aucune explication. A peine sortie de la gare nous montons dans un "Tuck-Tuck", négocié à soixante Baths, pour nous conduire à la "Guest House", "Mut Mee",(soie tissée serrée en Thaïlandais), super, nous avons une immense suite avec vue sur le Mékong dans un parc arboré de plantes tropicales, plancher, balustrade, mobilier, tout en teck vernissé, le luxe. Un petit repas réparateur sous une hutte en bambous et nous faisons une sieste pour récupérer un peu, douche et tour en ville à pied pour se repérer. Juste après le repas du soir quelques éclairs lèchent l'horizon et d'un seul coup un vent d'orage fait virevolter les feuilles sèches des arbres dans tout les sens, mais il tombe seulement deux ou trois gouttes d'eau, c'est très sec ici, c'est l'hiver, il fait trente deux degrés à l'ombre.

3 Février 2548:

Nous profitons du calme et du charme de la guest house pour prendre le petit déjeuner le long du Mékong et nous nous installons sur notre terrasse pour écrire quelques cartes postales supplémentaires, ensuite nous allons faire le tour des boutiques Thaïs tout le long du fleuve, le marché est un dédale en tout genre, entre l'artisanat, Lao, Cambodgien, Birman et le plastique Taïwanais, les fruits et légumes multicolores, les poissons frais ou séchés, des souvenirs pour tout le goûts, pour toutes les bourses, nous n'en revenons qu'a quinze heures trente pour prendre le repas de midi. A seize heures trente, nouvelle séance d'écriture de cartes postales en faisant bien attention à ne pas mettre la même chose pour les personnes qui se côtoient. Nous prenons l'apéro sur notre terrasse avec Mélanie et Khalil qui nous ont rejoint en nous apportant des bières "Chang" et nous restons sur place avec eux pour le repas du soir rafraîchis par les ventilateurs.

4 Février 2548:

Ce matin nous essayons de louer une moto pour prospecter dans les alentours, mais juste en face, il n'y en a plus aucune, donc nous prenons la direction du centre ville de Nong Khaï, comme j'ai les pieds abîmés, pour changer, avec mes claquettes achetées à la vas vite à Bangkok, nous cherchons un magasin pour en trouver des plus adéquats. Nous demandons à un chauffeur de "Tuck-Tuck" de nous amener au "scultures park" ou "Wat Salakaewkou", situé à quelques kilomètres à l'extérieur de la ville. Arrivé là bas, nous négocions avec lui pour qu'il revienne nous chercher, il se propose pour cent baths de plus (deux Euros) de nous guider dans la visite, ce qui nous a permis de voir des choses auxquelles nous serions passés à coté sans le savoir, comme cette myriade de poissons barbus dans un étang où l'entrée d'un vagin pour aller dans la représentation Bouddhiste du cercle de vie. Il nous ramène à Nong Khaï en faisant un petit détour sur le bord du fleuve Mékong pour nous montrer les restes d'un bateau coulé, j'apprendrais plus tard, en fait, c'était un ancien Temple envahis par les eaux, et ensuite il nous montre un joli "Wat"avec un immense Bouddha d'or sur le toit, et il nous dépose enfin près du marché, où l'on continue nos achats de cadeaux souvenirs. Nous mangeons sur place un très bon repas Thaï sans trop de surprises et nous rentrons tranquillement vers seize heures pour prendre une douche et boire quelque chose de frais. A dix sept heures nous faisons le tour du temple à coté de la guest house pour aller jusqu'à un embarcadère pour une petite heure de navigation en bateau restaurant karaoké sur le Mékong le long du Laos. Nous ne verrons pas ce soir le coucher de soleil sur le fleuve car le ciel est brumeux suite aux orages plus haut dans les montagnes, nous rentrons ensuite pour manger en admirant les "Guekos" chassant les moustiques au son des "Touquets".

5 Février 2548:

Réveil en douceur, il y a eu encore de l'orage cette nuit, Mélanie et Khalil nous ont laissés à la réception quelques affaires car ils sont partis vers un autre village plus à l'ouest et nous nous retrouverons ce soir dans le même train pour Bangkok. Nous faisons nos valises et nous les laissons en consigne à la guest house avant de retourner en ville pour trouver un sac solide pour ranger le surplus de cadeaux achetés ici. Nous mangeons Thaï sur la rive du Mékong, au restaurant il y a plein de jeunes Thaïlandaises avec des vieux occidentaux bedonnants, c'est écoeurant, il n'y a aucune communication entre eux, nous revenons à la guest house pour prendre une douche et payer la note, trois milles deux cents baths, soixante quatre Euros, pour quatre jours, chambre avec terrasse et vue sur le Mékong, repas et consommations comprises pour deux personnes. Nous mangeons rapidement une dernière soupe de nouilles et attrapons un "Tuck-Tuck", direction la gare de Nonk Khaï, le train est là, Mélanie et Khalil aussi, nous nous installons et surprise il part à l'heure et est dans un meilleur état que celui de l'aller, a part le passage de quelques blattes le long de la couchette à Françoise, je passe une nuit relativement calme, entrecoupée par le réveil à chaque coup de frein.

diapo thaï 7

6 Février 2548:

Nous arrivons à Bangkok à l'heure et sautons dans un taxi "Meter" pour aller prendre le petit déjeuner avec Annie, après une bonne douche réparatrice, nous repartons pour l'autre bout de la mégapole, faire des emplettes dans un immense marché, vaste labyrinthe où nous avons peur de nous perdre. Nous mangeons sur place pour ensuite faire d'autres courses dans le quartier à coté d'un endroit qui ressemble aux Champs Elysées, rendez-vous des expatriés. Retour en taxi "Meter" pour prendre une autre douche et départ pour des massages Thaïs, comme il y a de l'attente, nous réservons et allons manger dans un restaurant Japonais à la mode.

7 Février 2548:

Sept heures trente, le chauffeur est déjà devant la porte pour nous accompagner à Ayatthaya, nous l'avions commandé pour huit heures trente, mais ils sont toujours en avance et cela ne les déranges pas d'attendre, comme dit Annie," l'idée d'attente, chez les Thaïs est très différente de la notre parce que le concept du temps lui-mème n'est pas aussi défini que le notre, c'est une raison pour laquelle les feux de signalisation, par exemple, peuvent durer plus de cinq minutes sans que personne ne bronche." Nous traversons donc Bangkok, impressionnant, des kilomètres et des kilomètres de ville, des buildings, des bidonvilles, à peine un peu de verdure à l'abord des Temples et encore de la ville. A l'arrivée notre chauffeur d'origine chinoise, à tout prévu pour notre visite de l'ancienne capitale de le Thaïlande, incontournable pour qui s'intéresse aux vestiges historiques, royaume de Siam à son apogée, un premier temple, ensuite il nous propose de faire les plus importants, douze kilomètres carrés de ruines d'époque Kmer, il fait chaud, mais c'est beau, encore plus chaud, encore plus beau, photos et photos, je vais faire concurrence aux japonais comme dit Françoise. Repas sur le bord de la rivière Chao Phraya, très Thaï, et visite d'autres Chedis, d'autres Wats, d'autres Phrats magnifiques malgré leur dégradations par les Birmans lors de leurs conquêtes, et retour à Bangkok assez tôt pour pouvoir préparer une seiche à la Réthaise pour les copines d'Annie qui viennent manger ce soir un menu francophone. Je note ses quelques mots sur un livre d'or de gens de passage dans la chambre d'amis, Françoise en fait de même mais en anglais pour que jock comprenne sans traduction:" La Thaïlande, souvent nous y avons voyagés dans nos rêves, pays du sourire, du soleil, d'une culture différente, et grâce à vous, Jock et Annie, nos rêves sont devenus réalité, même plus, tant votre accueil est chaleureux, nous repartons avec trop de beaux souvenirs dans nos têtes, qu'il faudra sûrement penser un jour à revenir".

diapo thaï 8

8 février 2548:

Au loin, nous entendons le bruissement de pétards qui annoncent l'entrée dans l'année nouvelle du coq, seul animal qui est capable de chanter avec les deux pieds dans le fumier, c'est pour cela que les Français l'on pris pour emblème, et nous allons faire quelques courses à "Carrefour" et rentrons tranquillement manger un sandwich jambon beurre, produits "reflets de France" trouvés dans les rayons du super marché.

L'après-midi, nous prenons la direction d'un immense magasin d'objets artisanaux au centre de Bangkok, que nous avons du mal à trouver dans le dédale des rues, et rentrons en début de soirée pour finir de boucler nos valises, tout ne loge pas, Annie nous donne un sac supplémentaire, vite une petite assiette de crudités et notre taxi "Meter" arrive sur cet entre fait pour nous amener à l'aéroport, dernière traversée de la mégapole inondée de lumières publicitaires et de bruits, terminal 2B.

9 février 2005:

Le vol AF 0161 au départ de Bangkok c'est bien déroulé, malgré quelques turbulences au-dessus de Calcutta, l'atterrissage c'est fait en douceur à l'aéroport de Roissy Charles De Gaule avec un peu d'avance sur l'horaire prévus, a peine montés dans la navette d'Air France, un camion de police double celle-ci par la droite, soit disant parce que le chauffeur aurait mis son clignotant trop tard, insultes à la parisienne, les flics jouent aux cow-boys et les passagers se retrouvent pris en otages pendant plus d'une heure, le temps de dresser lentement, mais vraiment très lentement les procès verbaux d'un air ironique, le torse bombé, ceux qui ont des correspondances commencent à paniquer. Nous arrivons donc chez Marie-Jeanne et Philippe à neuf heures, ayant atterris à cinq heures quarante cinq, pour prendre le petit déjeuner et repartons après dîner pour le TGV de quartorzes heures quarante huit en direction de La Rochelle. Nous débarquons au 45 avenue des Crapaudières à dix huit heures, très attendus par toute la familly pour ouvrir les cadeaux, la montre pour Gaëtan a très bien passée la douane à mon poignet droit, à l'heure de Bangkok, par contre j'avais oublié mon vieux "Laguiole" dans mon bagage cabine, je me le suis fait confisquer. En ouvrant les valises, il y avait une bonne odeur de mangues fraîches, offertes par "Nouille", l'employée de maison d'Annie et Jock, et de senteurs orientales et autres , et un tas de bons et merveilleux souvenirs à raconter; Et surtout un grand merci à tous ceux qui se reconnaîtrons, qui on permis lors de l'anniversaire de Marie-Françoise que ce rêve se réalise, comme une étape marquante de sa vie, ainsi et surtout Annie qui par sa connaissance de la Taïlande dans ses moindres recoins nous à organisée ce séjour hors du commun.

"Sa wat di khrap" Patrick Miniscloux, Février 2005

mardi 8 avril 2008

Marais

Bonjour, aujourd'hui le ciel est gris, donc pour l'éclairer un peu j'ai fait un petit montage diapo avec quelques photos du marais de Pampin au nord ouest de La Rochelle, ainsi que des couchers de soleil sur la promenade des Minimes, pour terminer sur la plage de la repentie au pied du pont de l'Ile de Ré, le tout sur un air de "l'eau de la claire fontaine" de Georges Brassens.

dimanche 6 avril 2008

Slalom

A La Rochelle il n'y a pas que des bateaux, voici quelques essais de slalom sur les quais du port de chef de baie.

samedi 5 avril 2008

Port du Plomb

Première sortie vélo sous le soleil du printemps, je n'est pas osé passer le pont de l'ile de Ré, il y avait trop de vent pour le retour, par contre j'ai vérifié que françois avait bien amaré son bateau au petit port du Plomb, est-ce que c'est la vieille coque que j'ai filmée?, mais non il est toujours à Gujan Mestra.

mardi 1 avril 2008

Repas d'octobre

Repas d'octobre dans l'ile de ré, au clos thoiras, il faisait encore beau à la plage de gros jonc et pas encore une seule boulette de fioul, mais aujourd'hui les cormorans et les fous de bassan se ramassent à la pelle sur la conche des baleines, il y avait même une truite à fourrure a l'endroit où l'on capte l'écume de mer pour en faire des pipes.